Goya servile et militant
Artistiquement, le maître aragonais ne rechigne pas aux commandes officielles. Politiquement, il ne transige pas avec les exactions napoléoniennes.
Artistiquement, le maître aragonais ne rechigne pas aux commandes officielles. Politiquement, il ne transige pas avec les exactions napoléoniennes.
Sensible aux théories socialistes du XIXe siècle, il est le premier peintre de sa génération à s'engager politiquement dans ses oeuvres. Son thème favori : la description du quotidien. Sans artifices. Un réalisme qui dérange.
Hostile au nouveau régime - la Restauration - et à l'académisme, le peintre s'empare d'un fait divers des naufragés abandonnés par l'équipage d'un navire sur un radeau pour en tirer une toile imposante, qui fait sensation et soulève bien des polémiques.
Peintre et décorateur, l'artiste excelle dans les scènes de genre qui éclairent la vie quotidienne de la bourgeoisie en plein essor sous la Régence. Il restitue l'état d'esprit d'une époque prônant le raffinement dans tous les domaines, en particulier pour ce qui touche les usages de la table.
A l'heure du déclin économique de la Sérénissime, l'artiste contribue à entretenir sa légende dorée. Colorées et lumineuses, ses oeuvres mélant profane et sacré ornent les joyaux architecturaux de la cité des Doges.
Ce riche héritier de la bourgeoisie d'affaires n'a eu de cesse d'alimenter, par ses contributions artistiques et son soutien financier, le mouvement impressionniste. Au coeur de sa peinture : les vues de Paris et les scènes de la vie ouvrière.
Peintre vénitien, Bernardo Bellotto, dit Canaletto le Jeune, a fait des vues citadines sa spécialité. Sa très belle série sur Varsovie, réalisée au XVIIIe siècle à l'initiative du roi Stanislas Auguste Poniatowski, a joué un rôle de premier plan dans la reconstruction de la capitale polonaise après la Seconde Guerre mondiale. A découvrir au musée du Louvre.
On a dit de lui qu'il était un voleur d'âme, tant ce portraitiste s'est montré habile à saisir la psychologie de ses modèles. Pour le tricentenaire de sa naissance, plusieurs expositions permettent de redécouvrir son oeuvre.
Le musée des Beaux-Arts de Dijon expose trois chefs-d'oeuvre du maître. L'occasion de redécouvrir un artiste non conformiste, excellant dans le traitement de l'histoire et de la vie quotidienne.
Peintre officiel de la vénerie royale de Louis XV, il se consacre aussi à la nature morte et aux paysages. Dessinateur, graveur, décorateur, il dirige les manufactures de tapisseries de Beauvais et des Gobelins.
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