Voyage

Le château de Fontainebleau. Une destination historique au charme intact

130 ha de parc et jardins, 1 500 pièces réparties sur une surface de 45 000 m2 dont des parties Renaissance sans égales et des collections d’une variété et d’un raffinement remarquables, vous attendent au domaine royal de Fontainebleau. Bienvenue dans cet écrin abritant 800 ans d’histoire, inscrit par l’Unesco au Patrimoine mondial de l’humanité. Un but de promenade qui mérite beaucoup plus qu’un simple détour et où il fait bon revenir en toutes saisons.

Visuel : vue d'ensemble des bâtiments datant du Moyen Âge au XIXe siècle du domaine de Fontainebleau©Béatrice Lécuyer-Bibal

COMME DANS UN MOULIN


En 1951, Louis Aragon offre à sa muse, Elsa Triolet, un « petit coin de terre de France ». Un havre de paix et d'émulation littéraire pour le couple mythique.

Visuel : Le couple s'est endetté 'jusqu'au cou', selon les mots d'Elsa, pour acquérir cet ancien moulin situé à 50 km de Paris, dont l'origine remonte au XIIe s. Photo Moulin Villeneuve/SP

LA CÔTE D'OPALE, BRÈVE CAPITALE IMPÉRIALE

Trop, c'est trop ! Bonaparte veut en finir avec les Anglais. De 1803 à 1805, il rassemble à Boulogne-sur-Mer des milliers d'hommes et du matériel en vue d'un débarquement. Deux siècles plus tard, le littoral en témoigne.

Photos : pour protéger les côtes, Napoléon fait bâtir ou rénover de nombreux ouvrages défensifs, comme celui situé à l’embouchure de la Slack, au nord de Boulogne-sur-Mer : le fort d’Ambleteuse (XVIIe s.), le seul qui ait résisté sur le littoral. ©CORMON_Francis_ Hemis.fr ; La colonne de la Grande Armée, plusieurs fois réhabilitée, comme la statue qui la coiffe. ©Francis_Bertout_Light_Motiv

GUERNESEY À L'HEURE ALLEMANDE

Envahi en 1940, ce rocher anglo-normand devint un laboratoire politique pour Hitler. En restent des fortifications dont l'étrange majesté se confond avec la beauté des paysages.

Visuel : Saint-Pierre-Port, capitale du baillage, compose depuis le XIIIe s. avec son héritage normand et les influences venues de Grande-Bretagne ©FrançoisGuenet/Divergences

Des jardins pour la Paix sur les lieux de la Grande Guerre

Le souvenir de la Grande Guerre et des combats sur la ligne de front hantent encore la région Hauts-de-France. C’est pourquoi un projet original y a été lancé et est toujours en cours de réalisation : la création d’un réseau de jardins de la Paix aux couleurs des nations concernées, créés par des paysagistes venus des anciens pays belligérants, pour rendre hommage à tous ceux qui ont combattu et sont morts ici mais aussi contribuer à faire fleurir la paix. Une douzaine d’espaces paysagers sont ouverts au public, près et dans les hauts lieux de mémoire du conflit. D’ici 2022, une trentaine d’autres seront plantés. Voici ceux que vous pouvez déjà visiter. Pour se promener, se recueillir aussi et ne jamais oublier.

Visuel : Le jardin du 3ème train de Gilles Brusset,, Marc Blume et Francesca Liggieri - Jardin franco-allemand à Compiègne.

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