Le 10 mars 1762, Jean Calas est soumis au supplice sur ordre du parlement de Toulouse. Son crime ? Être huguenot dans une France catholique. Voltaire, alerté sur les contradictions du procès, mène l'enquête. Il se fait une intime conviction. Et ameute l'opinion publique.
Visuel Wikimedia Commons : Le rez-de-chaussée de la Maison Calas, rue de Fillatiers à Toulouse. Le soir de la découverte du corps de Marc-Antoine Calas. Le capitoul David de Baudrigue (au tricorne) accuse publiquement Jean Calas du meurtre déguisé de son propre fils. Huile sur toile, Casimir Destrem,1879, Musée du Vieux Toulouse.