Un service rendu aux femmes

Dans les années 1970, à l’heure où la mixité dans les écoles se généralise en France, l’éducation physique fait de la résistance. Motif ? Par ses prédispositions physiques, le « sexe fort » ne saurait se mêler au « sexe faible ». Une séparation systématique que l’on retrouve dans le sport de haut niveau, où les femmes n’ont jamais les honneurs des médias. Ne parlons pas ici des salaires qui, bien évidemment, sont loin d’être égaux.

C’est aux États-unis en 1973, dans un climat similaire à celui qui règne en France, que la joueuse de tennis américaine Billie Jean King, alors auréolée de neuf titres en Grand Chelem en simple, se retrouve à accepter le défi lancé par son homologue américain Bobby Riggs : l’affronter publiquement, avec à la clé un chèque de 100 000 $.

Plus qu’un simple match de tennis, c’est la condition de la femme au sein de la société qui est en jeu, face au machisme et à la mysoginie quotidienne. Pour la joueuse, la pression est d’autant plus forte que le match se déroule devant plus de 30 000 spectateurs (affluence inédite pour le tennis feminin), est retransmis dans 37 pays et suivi par 50 millions de téléspectateurs.

Un film basé sur une histoire vraie qui nous montre, encore une fois, que les forces du mâle ne vaincront jamais.

Nicolas Cox

• Battle of the Sexes, film de Jonathan Dayton et Valerie Faris (122 min)

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Quand les violences conjugales deviennent un crime

Depuis le 1er janvier 2019, 137 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Un chiffre en hausse par rapport à 2018 – 121 féminicides – et 2017 – 130, et qui ne prend pas en compte les violences physiques ou sexuelles n’entraînant pas le décès de la victime.
En 2007, Éric Pincas dans Historia dénonçait déjà l’histoire, hélas longue, des sévices endurés par les femmes. Les premières vraies mesures pour protéger les victimes datent de 1825... les dernières, alors, de 1994.

 

Images rares de la Birmanie du XIXe siècle au musée Guimet

Pour la 1ère fois, le musée national des arts asiatiques Guimet (MAAG) dévoile une centaine d’œuvres photographiques exceptionnelles de la Birmanie, de la deuxième moitié du 19e siècle, à l'époque des colonies britanniques. Au fil de l’exposition, vous découvrirez des monuments, pour certains jamais reconstruits, de paisibles scènes de la vie quotidienne, des personnages hiératiques et des paysages nimbés d'une lumière irréelle et d'une beauté à couper le souffle.

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