Éric Freysselinard nous présente une partie du journal intime de Marguerite Lebrun, qui couvre la période allant du 21 août 1939 – soit 4 mois et demi après la réélection de son époux, Albert Lebrun, à la présidence de la III^e République – au 15 juillet 1940, quelques jours après les Actes constitutionnels de juillet qui écartent le président du pouvoir et confient tout entier ce dernier à Pétain.

L’occupation a été une période d’intense « faim culturelle ». Si l’histoire des écrivains est déjà largement connue, notamment la collaboration et l’épuration, la vie du secteur de l’édition restait à écrire.

Les derniers mois au pouvoir de De Gaulle, loin d’être marqués par son incompréhension des évènements, sont, au contraire, éclairés par sa vision de l’avenir, comme le prouve Arnaud Teyssier dans cet essai.

Saviez-vous que chez les poètes des années 1910 et 1920, le personnage maléfique de Fantômas, créé par Pierre Souvestre et Marcel Allain, incarne une sorte d’idéal d’homme moderne, de dandy ancré dans la modernité, d’une parfaite amoralité. Une abondante littérature lui a été consacrée sans oublier les adaptations cinématographiques, des plus fidèles aux plus fantaisistes, dans les années soixante, pour la grande joie des enfants de l'époque. L’ouvrage en forme d'abécédaire de Dominique Kalifa donne les clés pour comprendre le vrai Fantômas, ce génie du crime d'une noirceur sans pareille, tout en lui conservant une part de mystère.