Violette Morris, la hyène de la Gestap

Dans son séduisant ouvrage sur La Femme au temps des Années Folles , Dominique Desanti n'évoque guère Violette Morris. Et pourtant... Estafette intrépide au cours de la Première Guerre mondiale, elle met au service de son pays ses exceptionnelles qualités sportives. Excellant dans une vingtaine de disciplines, elle est championne de France d'athlétisme poids, disque, javelot et de football au début des années 1920. Elle pratique la boxe, le cyclisme et la moto au plus haut niveau, parfois contre des hommes. Le profilage physique s'accompagne de l'émancipation sociale consécutive au choc moral de la Grande Guerre. Le jusqu'au-boutisme de Violette Morris se charge de faire sauter tous les tabous. Lesbienne aux relations extra-conjugales multiples, elle procède à  l'ablation de ses seins pour améliorer ses performances sportives et son ambiguïté sexuelle. Le trouble éthique s'exprime naturellement dans le champ idéologique.

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