Vers l'arméede métier

Les armes à feu individuelles, le recrutement de soldats, la volonté de mettre fin à la barbarie vont entraîner de profondes réformes dans l'art de la guerre hérité du Moyen Age. A l'affrontement direct vont succéder les mouvements de troupes, puis la prise des places fortes.

Peut-on vraiment parler de « l'art de la guerre » avant Vauban ? Oui, assurément : l'expression existe sous la plume de Machiavel, qui en fait en 1521 le titre d'un traité novateur, L'Art de la guerre, ouvrage de réflexion sur le recrutement et le commandement des armées, ainsi que sur leur formation en bataille - ce qui, plus tard, s'appellera tactique et stratégie. Pour autant, malgré plusieurs ouvrages mathématiques ou techniques sur l'artillerie et les fortifications, aucun autre grand traité théorique sur la guerre, n'est écrit avant le XVIIIe siècle. Les chefs des armées du temps des guerres d'Italie Monluc ou des guerres de Religion François de La Noue ont laissé des Mémoires, les généraux du XVIIe siècle des correspondances Maurice de Nassau, Condé ou des ouvrages posthumes Montecuccoli, Turenne. Il faut s'en contenter.

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