Comme toujours, les objets de l’époque napoléonienne sont toujours les vedettes des ventes aux enchères. Cela a encore été le cas le 4 Juin, au cours de la vente organisée par la Maison Piasa, à Paris.

Ainsi un épais registre sur l’état des routes postale de l’Empire pour l’année 1811 a été vendu 1690 € avec une estimation initiale de 800/1000. Le même ouvrage pour l’année 1813 est parti à 1950 € avec les mêmes estimations.

Une bague garnie de diamants aux armes de la famille Bonaparte, censée avoir appartenu à Laetitia, mère de l’Empereur, est partie à 16900 € pour une estimation de 8000 €.

Une bague en or aux armes de Caroline Murat, sœur de l’Empereur, et gravée Carolina, estimée à 8000 € est vendue à 26.650 €. Un cachet pendentif gravé « C Napoleone » surmontée de la couronne royale a été enlevé à 14.300 € (est. 8000 €) ; succès identique pour une chevalière en or gravée aux armes de Joachim Murat : 13.000 € (est. 6000€).

Peu de succès en revanche pour trois couverts en or (couteau, fourchette et cuillère) portant la marque de la famille Murat qui ont été acquis autour des estimations (3000 €).

Comme toujours dans les ventes consacrées à l’Empereur, les lettres manuscrites de Bonaparte (et amplement raturées) ont explosé les pronostics. Une lettre de 1794 à un général pour la défense de Marseille, estimée 5000 € a été adjugée à 11.700 €.

A côté, une lettre manuscrite de Jean Cocteau à l’un des amis datée de 1953 a été vendue 338 € avec une estimation de 300 €.

Rappelons qu’il faut ajouter à ces prix un minimum de 20% de frais & taxes.

Paul-François Trioux