Un pays, objet de convoitise

Depuis la chute de Constantinople, les principautés rivales sont contraintes à une "paix armée". Mais Alexandre VI rompt cet équilibre en faisant entrer dans le jeu le roi de France, l'empereur et le sultan ottoman.

La Péninsule se compose à la fin du XVe siècle d'une poussière de principautés et de cités-États rivales, toujours prêtes à en découdre. Mais dans les faits, aucun conflit d'importance n'a eu lieu depuis un demi-siècle. La chute de Constantinople, en 1453, a en effet poussé les puissances italiennes à mettre un terme à leurs guerres fratricides pour présenter un front uni face à la menace turque. Selon la paix de Lodi, signée en 1454, un État italien agressé doit recevoir ipso facto le soutien de tous les autres, et ce, quel que soit l'envahisseur. C'est ainsi que se maintient le statu quo, sous l'égide des cinq puissances principales de la Péninsule que sont les républiques de Florence et de Venise, le duché de Milan, le royaume de Naples et l'État pontifical voir carte p. 12-13.

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