Un maçon lyonnais témoigne

Membre du parti radical depuis 1952, Robert Batailly a connu tous les grands noms de la politique locale, d'Edouard Herriot à nos jours. Fidèle au Grand Orient, il en défend les valeurs.

Loin des sulfureuses réputations que Lyon inspire très facilement - « Vous savez, des gens très bien, bardés de diplômes et de responsabilités, nous disent encore, sur le ton de la confidence : "Alors, vous faites des messes noires" » - Robert Batailly aime évoquer la réelle personnalité de quelques grands Lyonnais. Ainsi celle du radical et laïque Herriot, considéré comme un « maçon sans tablier » : « Agnostique, Herriot, j'en doute. Il a appris le latin dans le bréviaire de son oncle, le curé de Saint-Pouange, en Champagne. Certains de ses proches le considéraient comme catholique dans l'âme et, par exemple, ce n'est pas un hasard si le gouvernement l'a désigné pour le représenter lors des funérailles religieuses de Raymond Poincaré. » Autre personnage local, Charles Hernu : « Il avait réussi, dit-il, à appartenir à la fois au Grand Orient de France à Paris, et à la Grande Loge de France, rue Franklin, à Lyon », dit-il avec humour.

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