Un déficit de reconnaissance

Que ce soit après 1918 ou 1945, les soldats issus des anciennes colonies n'ont jamais obtenu une parfaite égalité de traitement avec leurs frères d'armes de nationalité française.

Toulon, 15 août 2004. Devant quinze chefs d'Etat africains rassemblés à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, Jacques Chirac décerne la Légion d'honneur à 300 combattants d'Afrique. Parmi eux Abdelhadi Ben Rahalat, ancien goumier marocain âgé de 81 ans. Avec deux de ses frères, dont l'un est mort à la bataille du Monte Cassino, il a participé à la campagne d'Italie, puis il a débarqué en Provence. Durant la bataille des Vosges, un tir de mortier lui a arraché la main droite. Il n'est revenu au Maroc qu'en 1946, après presque quatre ans de combats. Aujourd'hui, sa retraite de combattant est de 225 euros par trimestre soit un tiers de celle touchée par un Français ayant les mêmes états de service, selon la Ligue des droits de l'homme.

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