Un certain 8 mai 1945

La mémoire du 8 mai 1945 est spontanément associée aux images de défilés de chars triomphants au milieu de foules en liesse. C'est une litote de dire que la guerre n'était pas encore terminée : le camp de Mauthausen venait à  peine d'étre découvert, la bataille d'Okinawa faisait rage... Dans le film fort documenté de Daniel Costelle et d'Isabelle Clarke, 8 mai 1945, la capitulation, l'événement est replacé dans son contexte pour mieux en éclairer la dimension symbolique. La capitulation, est-il rappelé, fut d'abord signée à  Reims le 7 mai. C'est en effet dans un collège technique de la capitale champenoise que le général Jodl parapha l'acte de reddition sans condition. A la demande de Staline, une nouvelle cérémonie fut organisée à  Berlin le lendemain. A titre anecdotique, le documentaire rappelle comment le général de Lattre, représentant la France, s'offusqua de l'absence du drapeau français lors de cette seconde signature.

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