Un autre monde

Astérix revient en force. Avec une exposition à la BNF et un nouvel album. L'irréductible Gaulois aurait aimé connaître la fin de l'histoire. En l'occurrence, celle de ses éternels ennemis : les Romains. Quelques siècles après César, la flamme des héritiers de Romulus et Remus est en train de s'éteindre. Les maîtres du monde ne sont même plus maîtres chez eux, du moins dans l'empire d'Occident. À croire que l'on tombe d'autant plus bas que l'on est monté haut. On se gardera bien de parler de décadence, notion morale qui n'a pas lieu d'être quand on s'intéresse au passé. Tenons-nous-en aux faits. Et plus exactement à une certaine conjonction de faits. Le christianisme, devenu religion d'État, rejette les dieux, qu'ils soient de l'Olympe ou du stade. Les mercenaires barbares dictent leurs conditions à des citoyens pour lesquels la défense du territoire et des institutions n'est plus une priorité.

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