Un écrivain et deux industriels dans le collimateur

Préts à  tout pour étre publiés ou ne renonçant pas à  l'attrait de la manne financière, certains intellectuels et grands capitalistes n'échappent pas à  la vague de violence populaire. En voici trois exemples emblématiques.

La guerre de 1914 avait fait de Jean Giono un antimilitariste résolu. Tout au long des quatre années passées dans les tranchées comme fantassin de 2e classe, elle lui était apparue comme abominable, le mal absolu. Si bien qu'en 1939, il se laisse emprisonner pour insoumission. Ce n'est pas un patriote, encore moins un admirateur de la force brutale du IIIe Reich. Après l'armistice, il retourne vivre dans ses collines de Haute-Provence où il évite tout contact avec l'occupant. Il n'hésite pas à  cacher un juif, un réfractaire, un résistant, un communiste allemand recherché par la Gestapo. Cependant, son exaltation du monde rural, sa quéte de l'âge d'or, le font parfois passer pour un disciple du Maréchal et de sa mystique du retour à  la terre.

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