TROIS QUESTIONS À JOËL CORNETTE
Vous êtes à la tête d'une collection qui propose un « nouveau regard » sur le passé : qu'entendez-vous par là ?
L'histoire est écrite pour le présent. Et la recherche évolue sans cesse. Cette nouvelle histoire de France a pour ambition de rendre compte de l'état des lieux de nos connaissances en ce début du XXIe siècle. D'autant que les auteurs ont contribué à ce renouvellement : Philippe Hamon, par exemple, auteur du volume sur les Renaissances, a modifié notre compréhension de la monarchie au temps de François Ier à partir du révélateur des finances. J'ajoute que « l'atelier de l'historien », qui accompagne chaque volume, permet aux lecteurs de se forger une opinion critique à partir des sources et de la manière de les exploiter.
À multiplier les approches et les niveaux de lecture, le lecteur non spécialiste peut avoir le sentiment d'une « histoire en miettes »...