Triangle à l'italienne
La coutume du chevalier servant, le sigisbée, formant avec sa dame et le mari un triangle conjugal admis par la société et l'Église est en soi très étonnante. Mais que ce soit l'Italie qui l'ait inventée au XVIIIe siècle, alors même qu'au siècle précédent un mariage avec un Italien était synonyme de réclusion à vie, voilà qui dépasse tout ! L'auteur décrypte ici les stratégies de conservation d'une noblesse d'Ancien Régime, soucieuse d'occuper ses mâles célibataires et de préserver l'honneur de ses femmes et son entre-soi. Les idées rousseauistes et le « Code Napoléon » auront raison de ces moeurs.