TOY HISTORY
Samedi, 14 heures. Diverses maisons des jeux, comme on trouve notamment à Nantes ou au Kremlin-Bicêtre, ouvrent leurs portes. Les tables seront bientôt occupées par des centaines de figurines métalliques peintes avec force détails : phalangistes macédoniens, janissaires de la Sublime Porte, grognards napoléoniens, autochenilles allemandes... Aux commandes de ces armées prêtes à en découdre, des hommes (pour la plupart), entre deux âges (le plus souvent) et passionnés d'histoire (toujours). Dans le « civil », Christophe (52 ans) est aide-soignant ; Frédéric (55 ans), responsable de sécurité informatique ; Stéphane (34 ans), employé de hot line ; et Romain (41 ans), assureur, mais, ce samedi, ils sont tous chefs d'armée et mènent leurs troupes sur le champ de bataille. Seule une des deux grandes écoles du jeu de figurines est ici représentée, l'« historique », par opposition à la « fantastique ».