Tout se jouesur un fil !

Les libres-penseurs du VIIIe siècle évoquent un "entre-deux" pour ceux qui n'auraient pas mérité de gagner directement le paradis. Une image tourmente les esprits : celle du mécréant soumis à une épreuve de funambulisme, et qui risque à chaque pas de basculer du mauvais côté.

Le purgatoire tient une place mineure dans la conscience populaire musulmane, contrairement au paradis et à l'enfer. Ce dernier surtout prédomine, car à l'instant même où le mauvais croyant est mis en demeure de s'expliquer au jour de la résurrection, c'est que le poids de ses oeuvres ne lui est pas favorable. La notion d' a'raf , que le Coran utilise pour désigner le purgatoire, pose d'immenses problèmes sémantiques. S'agit-il d'un « talus », d'une « bordure », d'une « muraille », d'un « fil tendu sur le vide », comme cela est mentionné dans la première sourate, ou d'un « entre-deux » situé entre paradis et enfer ?

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