Pour les Alliés, la décision est claire et prise en pleine guerre : l'Allemagne devra capituler et les crimes commis par les nazis jugés. Pourtant, à l'approche de la défaite allemande, certains, comme les Britanniques, penchent pour une méthode plus expéditive. De leur côté, les Soviétiques ont déjà tenu des procès, mais peu soucieux des droits de la défense. Finalement, décision est prise de constituer une instance pénale internationale et de limiter sa juridiction à un petit nombre de responsables nazis. Les Alliés ouvrent également des tribunaux militaires sur les lieux où des crimes ont été commis, tandis que les nations libérées tiennent des procès pénaux dans leurs cours ordinaires.