Son actionau service de la France
Amoureux de Paris, il en adopte très jeune la langue et les femmes. Il touche même à la politique avec le duc de Choiseul. Tout en arguant : « La nation française serait plus sage si elle avait moins d'esprit. »
À Venise, il noue des liens très charnels avec la France, par l'intermédiaire de la Française Henriette Boyer de Fonscolombe. Après leur rupture, il décide de partir à Paris où il débarque en juin 1750. Giacomo a 25 ans et tout ce qu'il découvre de la capitale française le ravit : « Ce qui m'a beaucoup plu fut la beauté du grand chemin, ouvrage immortel de Louis XV, la propreté des auberges, la chère qu'on y faisait, l'excellence des lits, l'air modeste de la personne qui nous servait à table. On ne savait pas dans ce temps-là en France ce que c'était que de surfaire ; la France était la patrie des étrangers. »