Schliemann découvre le trésor de Mycènes

Il y a 130 ans, en octobre 1876, l'archéologue met au jour ce qu'il croit être les tombes d'Agamemnon et de sa famille, les mythiques Atrides.

On aurait pu penser qu'après avoir découvert Troie et le fabuleux « trésor de Priam », en 1873, Heinrich Schliemann se serait retiré pour une retraite bien méritée. Mais c'était mal connaître le personnage. A peine a-t-il terminé un chantier qu'il souhaite en ouvrir un nouveau et trouver un autre trésor.

Où mieux se diriger que vers la prestigieuse Mycènes, « riche en or », où régna Agamemnon ? Dès l'Antiquité, les ruines des « murs cyclopéens » des sites de Mycènes et de Tirynthe, ont impressionné les voyageurs. Ces lieux mythiques, chargés d'histoire, de légendes et de crimes, ont abrité Agamemnon, Clytemnestre, Egisthe, Cassandre, et tant d'autres, victimes de la « malédiction des Atrides ». Aujourd'hui encore, cette colline aride de Grèce méridionale, surmontée de constructions grandioses, plonge le visiteur dans une admiration sans bornes. Rien, en effet, n'est plus impressionnant que ce site austère, si différent des temples et des théâtres classiques.

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