Salvador Dalí surréaliste, tendance Freud

Démonstration avec L'Énigme sans fin , de 1938, tableau présenté jusqu'au 6 juillet, au Grand Palais. Le maître catalan partage l'affiche de l'exposition « Une image peut en cacher une autre » avec Arcimboldo et Raetz.

En 1938, Dalí réalise son rêve : rencontrer Sigmund Freud. L'écrivain Stefan Zweig a joué les entremetteurs . Dans une lettre adressée au dieu des surréalistes, il présente ainsi son ami : « Salvador Dalí est, à mon sens, le seul peintre de génie de notre époque, et le seul qui lui survivra, fanatique de ses propres convictions, disciple des plus fidèles et des plus doués de vos idées parmi les artistes. » Or, si Dalí sort enchanté de l'entretien durant lequel Freud est resté quasiment silencieux, le psychanalyste, lui, écrit après coup à Zweig : « [...] jusqu'alors, semble-t-il, j'étais tenté de tenir les surréalistes, qui apparemment m'ont choisi pour saint patron, pour des fous intégraux [...]. Le jeune Espagnol, avec ses yeux de fanatique et son indéniable maîtrise technique, m'a incité à reconsidérer mon opinion. Il serait en effet très intéressant d'étudier analytiquement la genèse d'un tableau de ce genre.

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