Saint-Malo : cap sur le grand phare ouest
Le western n'a rien inventé ! Pour faire fortune, il suffit d'aller chercher l'argent à sa source, aux Amériques. Voilà ce que les armateurs malouins ont bien compris. Profitant de la faiblesse de l'Espagne au début du XVIIIe siècle, ils font un négoce des plus lucratif. L'État français ferme les yeux. Mais n'oublie pas sa part du magot !
P our la promotion de son nouveau film, Jim Carrey était invité au JT de 20 heures de TF1. Évidemment, il n'a pu s'empêcher de se donner en spectacle. Subjugué par le charme de Claire Chazal, l'acteur canadien aux deux Golden Globes roule sur les tables du plateau, flagorne la présentatrice, multiplie les pitreries. Et fait une étonnante révélation : « J'adore être ici à Paris, j'adore la France. Les gens m'ont toujours très bien accueilli. En fait, je suis d'origine française. Des pirates de Saint-Malo ! » La bombe est lâchée. C'est le buzz du début du mois de février. « Le plus grand acteur comique d'Amérique », élevé au rang de chevalier de l'ordre national des Arts et des Lettres, serait donc le descendant d'une famille d'armateurs malouins, les Carré, qui équipa plusieurs navires corsaires au XVIIIe siècle ? Cocorico !