Rome 1920-1945. Le modèle fasciste, son duce, sa mythologie

Rome, proclamée capitale de l'Italie unifiée après 1871, n'a pas toujours réussi, au cours de l'histoire de la péninsule italienne, à s'imposer face à ses grandes rivales, Florence, Venise, Naples, Gênes ou Milan. L'avènement du fascisme, en 1922, va la conforter définitivement dans ce rôle. Le Duce a compris tout le bénéfice idéologique et la légitimité historique qu'il peut tirer de l'instrumentalisation de l'héritage de la Rome antique. Ce processus est décrit dans cet ouvrage collectif très éclairant. L'utilisation de la romanité comme instrument de la propagande fasciste s'accompagne d'une transformation urbanistique et sociologique sans précédent. Pour faire place nette aux projets colossaux du régime, des pans entiers de quartiers de la Rome historique sont rasés, et leurs habitants, trop misérables pour figurer dans la cité idéale rêvée par les partisans de Mussolini, sont déportés vers les borgate, de véritables camps où les rejoignent les insoumis au régime.

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