Dans le ventre de la Bête

Une femme habille ses six enfants de tenues blanches, leur donne un somnifère puis leur glisse dans la bouche une ampoule de cyanure. Le lendemain, 1er mai 1945, elle se suicide avec son mari. Cette femme, surnommée la « plus grande mère du Reich », c'est Magda, épouse de Joseph Goebbels. En publiant ce premier roman, les jeunes Éditions de l'Observatoire ont réussi un coup de maître : voici une remarquable réflexion sur le mal nazi, fruit de ce que le père Bruckberger appelait la « volonté libre ».

Ces rêves qu'on piétine, de Sébastien Spitzer (Les Éditions de l'Observatoire, 313 p., 20 €).

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