« Jolies » colonies de vacances

L'histoire italienne a ses pages noires, comme celle du camp de vacances de la tour Balilla, en Toscane. Peu documentée, encore taboue, cette affaire est au coeur de ce roman. En 1940, à la veille de la guerre, 13 000 enfants du « quatrième rivage » - la Libye - sont envoyés en Italie « en colonie de vacances ». Parmi eux, trois soeurs, de 5 à 9 ans, séparées de leurs parents. Cheveux rasés, noms remplacés par des matricules, discipline de fer et propagande fasciste, le calvaire ne fait que commencer.

L'Adieu au rivage, de Manuela Piemonte (Robert Laffont, 450 p., 22 euros).

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter