Quelle aventure !

Par terre ou par mer, les croisés se trouvent confrontés à un monde qui leur est inconnu. Mais ce voyage se révèle aussi bien physique que spirituel.

Entreprendre le voyage en Terre sainte, pour les hommes du Moyen Age, relève de l'épreuve à la fois physique et spirituelle, dont les moyens importent souvent plus que l'objectif. Décider de partir en croisade correspond à une forme de pénitence dont le sens se confond avec le temps de la pérégrination. C'est se préparer à une épreuve longue et difficile, à un voyage sans retour prévisible, à un arrachement au milieu et à l'entourage familiers pour entrer dans le monde de l'inconnu. C'est se transformer en un « passant », un errant dont les repères temporels et spatiaux se trouvent élargis à l'extrême. C'est s'imposer une véritable « épreuve de vie ».

Prenons la route sur les pas des croisés afin de mieux mesurer les difficultés rencontrées. La voie terrestre, en premier lieu, empruntée surtout pour rejoindre les ports méditerranéens depuis le nord et l'est de l'Europe, présente toutes sortes d'obstacles.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter