Prix du FILM HISTORIQUE
La France de 1900 était profondément raciste. Les colonies de l'Afrique noire étaient des espaces peuplés de « sauvages », que la présence française devait civiliser. Certains d'entre eux étaient exhibés comme des bêtes curieuses, de cirques minables en expositions coloniales. Chocolat raconte l'histoire de l'un de ces hommes. Présenté comme le cannibale Kananga, il devint le clown Chocolat, découvrit qu'il était Rafael Padilla et conserva la fierté d'avoir conquis son identité. Dans cette société raciste, des hommes ont soutenu Chocolat. Il a lui-même aimé, aidé, appris. Sa déchéance, du jeu à la drogue, accompagne la découverte qu'il fait de sa propre humanité, de ses droits, de ses talents.