Pour la plus grande gloire de Dieu... et des ducs !
L'OR ET LA FOI. La chartreuse de Champmol abritait les pièces artistiques les plus remarquables du puissant duché. Parmi elles, le Retable de la Crucifixion (v. 1390-1399), aujourd'hui exposé au musée des Beaux-Arts de Dijon, en constituait l'un des chefs-d'oeuvre.
PIQUANT. Sur le volet gauche, se détache saint Georges. Son armement, typique du XVe siècle - et la force que lui procure sa foi - lui permettent, selon la légende popularisée par Jacques de Voragine, de sauver une princesse des griffes d'un dragon.
VICTIME DE LA MODE. Ce retable (de l'ancien provençal retauble, « table ») est l'un des derniers vestiges du décor gothique de la chapelle. Au XVIIIe siècle, les témoignages de cet art « gothique » seront déposés au profit de tableaux de Van Loo notamment, alors dans l'air du temps.