Pour en finir avec la loidu plus fort

Par la diffusion de la parole prophétique et l'avènement du monothéisme, les fondations sociales et tribales comme les croyances de la société arabe pré-islamique sont bouleversées.

Au début du VIIe siècle vers 610, les seigneurs de La Mecque vivent des subsides générés par l'activité commerciale de la vallée de la Kaaba, lieu de résidence des dieux vénérés par les différentes tribus vivant en Arabie. La Mecque est le centre où convergent toutes les caravanes qui circulent dans la région, celles qui viennent du sud Yémen et remontent vers le nord et celles qui descendent de la Syrie, obéissant à la nécessité de rendre visite aux divinités durant certains mois sacrés du calendrier lunaire le pèlerinage est ainsi une adaptation du Prophète à une pratique religieuse existant bien avant l'avènement de l'islam. L'ordre féodal imposé par les puissants ne laisse aucune chance aux plus faibles qui, pour survivre, cherchent toujours appui auprès des clans les plus imposants. Ceux-ci, au sein d'une même tribu, se respectent mutuellement, d'où un certain équilibre. C'est dans ce contexte de loi du plus fort qu'apparaît la prophétie de Muhammad.

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