Les coups fourrés d'un coup d'État

À la veille du coup d'État du 2 décembre 1851, on assassine à qui mieux mieux dans Paris. Notamment dans l'enceinte même du théâtre où Léandre Lafforgue, dit « le Goupil », agent spécial du président Bonaparte et auteur à ses heures perdues, fait ses débuts comme librettiste, entouré du gratin de la culture. Voilà qui est bien fâcheux, d'autant que, un malheur n'arrivant jamais seul, son enquête lui est retirée. Un polar élégamment écrit, peuplé de personnages très pittoresques, qui nous fait revivre avec verve l'agonie de l'éphémère IIe République.

Le Crime de l'Odéon, de Sylvain Larue (De Borée, 420 p., 22 euros).

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter