PIERRE BÉDROS TERZIAN *

« La diaspora est le poumon de l'Arménie »

Quelles ont été vos raisons d'agir pour l'Arménie, dans le cadre du Fonds d'aide ?

Je suis français, européen, arménien. L'Arménie est le pays de mes ancêtres et elle a failli disparaître de la carte après le génocide de 1915. Elle est redevenue indépendante en 1991 dans des circonstances dramatiques : son tiers nord avait été ravagé par un séisme trois ans auparavant, l'économie soviétique s'était effondrée et les Arméniens du Karabagh s'étaient soulevés contre l'Azerbaïdjan. En mars 1993, Bakou et Ankara ont imposé un blocus aux frontières, qui sévit toujours. L'Arménie était donc en danger. C'est pourquoi un réseau de solidarité a été créé dès 1992, le Fonds arménien, pour l'aider à se reconstruire et se développer. Seule, l'Arménie n'aurait pas pu s'en sortir. Outre qu'elle a peu de richesses naturelles, elle ne dispose d'aucun accès aux mers libres. La diaspora est son poumon.

Comment fonctionne le Fonds ?

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