Piégés par leur empreinte

En 1883, Alphonse Bertillon instaure à Paris le système d'identification judiciaire anthropométrique. Dans le même temps, le juge d'instruction autrichien Hans Gross pose les bases de la police technique et scientifique. Parmi les premiers modes d'investigation, l'analyse des empreintes digitales, initiée dans les années 1890. Sans parler, plus récemment, des prélèvements d'ADN, toujours plus performants. Expertise mode d'emploi.

LA VÉRITÉ AU BOUT DU DOIGT

Au XIXe siècle, les Anglais sont les premiers à s'intéresser aux empreintes digitales, utilisées en Inde pour signer les documents officiels. Le médecin et chercheur Francis Galton en détermine les caractéristiques : arcs, boucles, verticilles tourbillons. Puis il met en place un système de classement que l'Argentin Juan Vucetich, fonctionnaire de police de Buenos Aires, va utiliser à des fins d'investigation.

DÉCRYPTAGE

Selon une règle internationale, il faut distinguer douze points caractéristiques pour être certain de ne pas trouver la même empreinte sur d'autres personnes. Parmi ces signes particuliers, on trouve notamment des arrêts de ligne, des bifurcations, des îlots, des crochets, des lacs, des noyaux ou des ponts.

TECHNIQUES DE RÉVÉLATION

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