Petits meurtres entre moines
Dans son roman Le Nom de la rose , Umberto Eco brosse avec humour le tableau des dissidences au XIVe siècle, où la férocité le dispute au sectarisme. Frissons garantis !
Cathares, joachimites, vaudois, béguins, patarins, bogomiles, fraticelles, dolciniens ? Maître, je n'y comprends plus rien », avoue Adso de Melk, le novice, à Guillaume de Baskerville, l'inquisiteur retiré du service pour cause de scrupules. Telle est bien l'ambiance de cette fin d'année 1327, peinte par Umberto Eco dans Le Nom de la rose , un roman où intrigue policière et débats théologiques s'entremêlent.