Paris, ville ouverte
Menacée puis bombardée le 3 juin, la capitale est abandonnée par le gouvernement le 10. Soixante-douze heures plus tard, les avenues résonneront du pas cadencé des troupes de la Wehrmacht.
En raison de la percée allemande à Sedan, l'abandon de Paris a été envisagé dès le 15 mai. Le lendemain, les fonctionnaires du Quai d'Orsay ont brûlé les archives du ministère, sous les yeux de Churchill venu se rendre compte de la situation. La poussée ennemie s'étant détournée de la capitale pour foncer vers la mer, Paris a pu bénéficier d'un sursis.