NON POLITIQUEMENT CORRECTS

Plus forts que Superman et Batman réunis, les censeurs ! Dans les années d'après-guerre, ils déciment les éditeurs de « comic books », accusés de pervertir la jeunesse américaine.

Pour toute une génération nourrie de Marvel et de DC Comics, les super-héros, ces demi-dieux made in USA, ont délogé Zeus de l'Olympe et relégué Hercule et sa force légendaire au rayon des antiquités. Ce que l'on ignore pourtant, c'est qu'ils sont les rescapés de la grande hécatombe qui sévit après 1945 à l'encontre des comic books, alors même que ces publications vivaient leur âge d'or. Quand Superman prend son envol, en 1938, les comics décollent. De 150 en 1937, le nombre de publications grimpe à 700 trois ans plus tard - une manne pour les éditeurs du secteur : les 150 majors encaissent alors 20 millions de dollars de revenus annuels. Pour dix cents, les lecteurs se régalent avec des histoires grouillantes de gangsters, de vols, de fusillades, de règlements de comptes.

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