Non au « oui, mais... »

Cela n'aura guère tenu très longtemps. Après les manifestations monstres dans toute la France, les millions de gens descendus dans la rue pour clamer haut et fort « Je suis Charlie », la petite musique du confort et du repli sur soi est de nouveau en train de s'installer. Lentement, mais sûrement.

Entendons-nous : qu'on ne soit pas Charlie ne pose évidemment aucun problème. Ou, du moins, ne devrait surtout pas en poser. Simple liberté de penser. Élémentaire liberté, mes chers lecteurs et concitoyens. En revanche, le fait d'entendre de plus en plus, depuis madame Michu jusqu'à Barack Obama, « Ils [Cabu et consorts] sont bien gentils, mais ils devraient faire un peu attention à ce qu'ils font » pose un vrai problème. Il ne faut pas que les 17 victimes des frères Kouachi et d'Amedy Coulibaly soient mortes pour rien. Et donc certainement pas que l'on donne (indirectement, voire sournoisement) raison à leurs assassins.

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