Caligula
Caligula, Néron : deux empereurs à la légende noire. Le premier nomme son cheval consul, épouse sa soeur Drusilla, se fait rendre un culte digne d'un dieu vivant... et meurt assassiné en 41. Faute de succession : on se rabat sur Claude, son oncle, et, pour son malheur il le fera assassiner, père adoptif de Néron. Celui-ci impose, après cinq ans " vertueux ", un régime amoral et pervers, avant d'étre contraint au suicide. Folie, sexe, corruption : ce sont là quelques-uns des ingrédients de la légende, et par suite, de ces deux romans par ailleurs plutôt agréables à lire. Avec Caligula, Pierre Lunel et Jean-Paul Franceschini exploitent la thèse de la folie. Dans une société où chacun ne suit que son intérét personnel, Caligula est la première dupe : prisonnier du mensonge et de la dissimulation, il est, dès le début, déséquilibré. Autre exemple du dérèglement, la société néronienne.