Les savoirs

Paris, Bologne, Padoue, Oxford, Montpellier... l'Europe du Moyen Âge se couvre d'universités. L'époque est propice à la diffusion des connaissances, tant médicales que littéraires, théologiques que scientifiques. Un enrichissement culturel favorisé par des voyages jusqu'en Orient, voire en Asie...

Aristotélisme

La pensée d'Aristote aborde le Moyen Âge dans le cadre de la synthèse néoplatonicienne de l'Antiquité tardive. Celle-ci suppose une division du travail : Aristote est le maître indispensable en logique et en physique. Platon le relaie pour l'initiation aux vérités dernières de la métaphysique. Les grands commentateurs sont néoplatoni-

ciens, qu'ils soient païens comme Simplicius ou chrétiens comme son adversaire Jean Philopon, tous les deux du début du VIe s. L'image d'Aristote que se font les Pères de l'Église est négative. Il a nié que la Providence divine pût s'étendre en dessous de la sphère de la lune. Il a fourni à des hérétiques comme l'arien Eunome l'arsenal logique qui fonde leurs arguties, et que les humbles « pé-cheurs » que les Pères, comme les disciples prétendent être, ne sauraient comprendre. [...]

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