Napoléon toujours interdit d'enquéte ADN
Le ministère de la Défense est catégorique : le corps de Napoléon, conservé au musée de l'Armée, aux Invalides, ne pourra pas faire l'objet du moindre prélèvement d'ADN. Dans son refus, l'autorité explique que " les théories qui remettent en question l'identité du corps inhumé dans le porphyre des Invalides ne revétent pas, pour l'instant, un caractère suffisant ". Les historiens sont donc contraints de rester sur leur faim, à commencer par les plus éminents spécialistes de l'Empereur, comme Jean Tulard, qui, en février 2000, relevait déjà dans Historia " l'existence de faits troublants ". En l'occurrence, plusieurs indices pourraient laisser penser que le corps conservé aux Invalides n'est pas celui de Napoléon, à commencer par l'examen des procès verbaux qui, entre l'inhumation en 1821 et l'exhumation en 1840, diffèrent sur plusieurs points.