Mein Kampf façon farce
A Vienne en 1910, le juif Shlomo, tient un asile de nuit dans la Bludenstrasse rue du Sang au-dessus d'une boucherie non-kascher. Il vend des Bibles et des Kama Sutra selon ce qui marche ou ne marche pas. Il veut écrire un livre pour devenir un juif meilleur. Avec " Dieu " - en la personne du cuisinier Lobkowitz, au chômage pour avoir mélangé du boeuf bouilli avec du fromage blanc ce que la loi de Moïse interdit, il cherche un titre : Les Joyeuses commères de Shlomo ? Shlomo et Juliette ? etc. Lorsque Shlomo dit Mein Kampf Mon combat... Dieu-Lobko witz est ravi. Arrive un jeune peintre méconnu, venu vendre ses toiles dans la capitale. Il se nomme Hitler, un paysan pauvre, vulgaire et antisémite. Avec ce juif face à l'Hitler des années 1910, Tabori parle du respect du prochain et du mal au quotidien. Il veut montrer qu'avant d'étre qui l'on sait, Hitler a été un petit garçon et un homme comme les autres.