Mazarin, le bon génie de la Couronne

En 1643, le cardinal hérite d'un royaume en guerre et rongé par le mécontentement du peuple comme des seigneurs. La monarchie lui doit sa survie ; et le pays, son redressement.

Si l'homme providentiel est celui qui, lors d'une crise grave, apparaît comme le seul recours, Mazarin le fut, et à plusieurs reprises au cours de son « règne », de 1643 à 1661. Il le fut d'abord pour Richelieu, qui lui fait obtenir le cardinalat (1641) et le recommande à Louis XIII. Ce dernier, avant de mourir, le 14 mai 1643, en fait - honneur inouï - le parrain de son fils, le futur Louis XIV, et le nomme ministre d'État. Le roi lui donne par testament la haute main sur le Conseil de régence, organisé nominalement autour d'Anne d'Autriche. La régente fait casser le testament de son époux - un souverain ne peut choisir les conseillers de son successeur -, mais elle conserve Mazarin comme principal ministre.

Un étranger indépendant des princes du sang

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