MATA HARI, L'ESPIONNE D'OPÉRETTE

L'agent H21 , censé avoir dupé Français et Allemands durant la Première Guerre mondiale, apparaît aujourd'hui comme une demi-mondaine seulement intéressée par l'argent. La fin d'un mythe.

Le point commun entre Greta Garbo, Jeanne Moreau, Marlene Dietrich, Sylvia Krystel et Maruschka Detmers ? Toutes ont incarné le même rôle, celui de Mata Hari. Au seul regard de la production littéraire et cinématographique, la Néerlandaise Margaretha Zelle, plus connue sous son pseudonyme malais de Mata Hari - « oeil de l'aube » - s'impose comme l'espionne la plus célèbre de la Grande Guerre, voire du XXe siècle.

Et pourtant, ce titre d'espionne mythique est bien exagéré. Elle ne fut qu'une espionne d'opérette, une poule de luxe maladroite et naïve, tombée par hasard dans les filets des services allemand et français, qui la manipulèrent chacun à leur tour alors qu'elle croyait les rouler. Mais alors, si sa médiocrité est attestée, pourquoi l'avoir fusillée, un petit matin d'octobre 1917, dans les fossés du fort de Vincennes ? Et pourquoi ce décalage entre sa nullité en tant qu'espionne et son immense postérité ?

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