Marie-Antoinette, femme d'influence

L'image d'une reine dispendieuse, insouciante et insoumise lui colle comme une seconde peau. Dominant son "sujet" de mari, elle pesa sans aucun doute sur nombre de ses décisions. Pour le meilleur et surtout pour le pire...

De 1787 à 1792, le rôle politique de Marie-Antoinette est plus important qu'il ne l'a jamais été, parce que Louis XVI, désemparé devant le naufrage de son autorité, cherche auprès d'elle un appui. Mais tandis qu'elle pouvait se targuer naguère d'un crédit qu'elle était loin d'avoir, elle comprend désormais qu'elle doit se tenir dans l'ombre et agir en sous-main. Car elle se sait détestée. On lui reproche d'être restée Autrichienne. On la rend responsable de tous les maux - notamment de la crise financière. Victime de sa prédilection pour un petit groupe de favoris, elle incarne aux yeux du peuple la noblesse de cour égoïste qui monopolise charges et prébendes. La simplicité bourgeoise du roi la rend plus haïssable par contraste, sans valoir à ce dernier de vraie sympathie, parce qu'on méprise le mari outrageusement trompé - à ce qu'on croit - et incapable de se faire obéir de sa femme - assurément.

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