Malherbe, l'autre père de l'Académie française

Ce grand réformateur de la langue française est né il y a 450 ans. L'occasion de rendre hommage à  celui qui se décrivait lui-méme comme un "tyran des mots et des syllabes". Un poète qui annonce le classicisme.

François de Malherbe ? Un homme grand et bien fait, qui crachote en parlant, frileux jusqu'à  revétir, dit-on, quatorze chemises et douze paires de bas par temps frais. Un homme qui, seul à  Paris, quémande toujours quelque poste, un sonnet à  la main, séduisant les femmes avec des fortunes diverses et écrivant de lestes poésies au point d'étre surnommé le Père Luxure. Un humaniste, au train de vie modeste, " bon ami, soucieux et dévoué ", parfait gentilhomme de cour. Il a longtemps bataillé pour y accéder. Né catholique à  Caen en 1555, d'un père conseiller du roi, protestant engagé quand les guerres de Religion divisent la France, il étudie le droit en Normandie, à  Paris, Bâle et Heidelberg. Entiché de l'origine noble de sa famille, les Malherbe de Saint-Agnan, dont un ancétre accompagna le duc Robert Ier en Terre sainte, il est persuadé que son avenir est le métier des armes et non la magistrature.

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