Madame Roland. Une femme en politique sous la Révolution

Petite bourgeoise de l'île de la Cité, vertueusement coquette, Manon Phlipon, nourrie de lettres antiques, a longtemps pleuré de " n'étre pas née Spartiate ou Romaine ". Son mariage avec Jean-Marie Roland de La Platière, inspecteur des manufactures, et la vie provinciale - Amiens, Lyon - l'ont confortée dans un pragmatisme plus proche de la résignation que du bonheur. La Révolution lui redonne l'espoir d'étre utile au bien public. Roland, porté par le parti girondin, est ministre de l'Intérieur à  deux reprises. Manon écrit ses discours et milite pour une application stricte des principes démocratiques. Danton et Robespierre ne lui pardonnent pas son étonnante éloquence et sa haine des compromissions et, plus tard, les féministes lui reprocheront son adhésion au modèle conjugal rousseauiste. " Qu'importe ! leur répond-elle dans ses Mémoires rédigés en prison. Je porte avec moi le principe de ma félicité. " Elle le porta jusque sur l'échafaud...

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter