Maastricht, un cas d'école... de guerre

Le siège de cette cité, en juin 1673, reste, dans le conflit contre les Provinces-Unies, un modèle de stratégie. Même si l'opération ne permet pas à Louis XIV d'en finir avec l'affaire de Hollande.

En dépit d'un traité d'alliance signé en 1662 entre la France et la République des Provinces-Unies, censé assurer jusqu'en 1687 un appui mutuel contre toute attaque étrangère, liberté du commerce et de la navigation, les rapports entre les deux Etats, moins de dix ans plus tard, sont tendus. A cela, les causes sont nombreuses.

Même si - au nom de nécessités diplomatiques complexes destinées à assurer à la France de Louis XIV une place prépondérante en Europe -, le roi juge nécessaire de s'entendre avec les bourgeois hollandais, il ne les aime pas. N'ont-ils pas, une fois libérés du joug espagnol, instauré une république ? Ne sont-ils pas protestants ? Ne manifestent-ils pas une fierté nationale confinant à l'orgueil ? Enfin, gens de commerce qui tirent de ce métier l'essentiel de leur insolente fortune, ne font-ils pas, comme aime le dire Colbert, qui rêve parfois de les annexer, une ombre envahissante à nos intérêts commerciaux ?

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