Mémoires d'enfances

" Ma seule consolation quand je montais me coucher était que maman viendrait m'embrasser quand je serais dans mon lit ", se souvient Marcel Proust, tandis que Nathalie Sarraute prétend qu'il " n'y a que lui qui me soit vraiment proche. Michka, mon ours en peluche. " Autant d'enfants, autant d'enfances. Depuis le milieu du XIXe siècle, l'image de l'enfance s'est considérablement diversifiée et les écrivains se sont lancés dans la quéte du souvenir, tendre ou triste, toujours empreint de sincérité, du moins le croient-ils, car le récit d'enfance relève du romanesque. Comme s'il était toujours possible de rejouer sa vie, de lancer un défi au temps qui passe et, l'espace d'un instant, de se glisser dans les habits de l'enfant qu'on aurait aimé étre. Sur les photos, gravures et tableaux qui accompagnent les textes autobiographiques, les gamins trônent, le regard fier, semblant proclamer comme Colette : " Vous n'imaginez pas quelle reine de la terre j'étais à  douze ans.

[...]
Pour lire l’intégralité de cet article
EN REGARDANT LA PUBLICITÉ D'UNE MARQUE

Newsletter subscription form block

Inscrivez-vous à notre newsletter