L'Orient déchiré est prêt à tomber

Au moment de l'arrivée des croisés, l'Islam est profondément divisé. Entre deux obédiences : le califat abbasside de Bagdad et le califat fatimide du Caire. Mais aussi par la lutte d'influence entre Turcs et Arabes. De quoi ouvrir un véritable boulevard aux armées franques.

Le chroniqueur Guillaume de Tyr mort en 1184 décrit ainsi la situation politique que découvrent les croisés lorsqu'ils entrent, une fois passé Constantinople, en territoire musulman : « Lorsque les bons pèlerins vinrent en terre d'Orient, le pouvoir des Turcs était tout morcelé ; car dans presque toutes les villes il y avait des seigneurs qui ne s'aimaient guère. Lorsque l'un avait des difficultés, l'autre ne l'aidait pas volontiers. Ce fut donc une affaire aisée de subjuguer ces petits princes les uns après les autres. » Le jugement n'est pas différent de celui d'Ibn al-Athîr mort en 1234, lorsqu'il explique la perte de Jérusalem : « Les princes n'étaient pas d'accord ensemble. Voilà pourquoi les Francs se rendirent maîtres du pays. »

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