L'Imprimerie nationale tourne une page
Héritière de François Ier, fondée officiellement par Richelieu en 1640, elle est confrontée aujourd'hui à de graves difficultés économiques.
L'horizon s'obscurcit de plus en plus pour l'Imprimerie nationale IN. En proie à des difficultés économiques depuis plusieurs années, la vénérable institution, transformée en société anonyme, a annoncé une série de mesures drastiques : 500 emplois, sur un total de 1 200, devraient ainsi étre supprimés d'ici la fin 2006. Parallèlement, l'entreprise quittera bientôt son siège parisien - 37 000 m2, rue de la Convention, dans le XVe arrondissement, occupé depuis 1922, et vendu l'an dernier à un fonds d'investissements américain -, peut-étre pour Choisy-le-Roi en banlieue parisienne.
Certes, l'IN garde le monopole de la fabrication des documents officiels cartes d'identité, passeports, permis de conduire, cartes grises, déclarations fiscales, de méme que l'impression de nombreux formulaires administratifs ou l'édition de livres rares, mais la concurrence du privé est devenue trop forte, à commencer par l'Internet.